Boisvert-Lacroix et Lambert avec l'équipe nationale

La Tribune - 16 mai 2008 - PIERRE TURGEON
SHERBROOKE - Alex Boisvert-Lacroix et Valérie Lambert ont tous deux été confirmés au sein des équipes nationales canadiennes de patinage de vitesse sur courte piste pour la prochaine saison.
Pendant que Boisvert-Lacroix, qui a complété la dernière saison au septième échelon du classement canadien, attendait la confirmation de sa place au sein de l'équipe canadienne, Valérie Lambert le savait depuis la fin de la dernière saison. Boisvert- Lacroix devait attendre les décisions de la Fédération canadienne au sujet de patineurs qui ont glissé au classement en raison de périodes d'inactivité causées par des blessures. On a simplement ajouté les noms de trois patineurs aux huit premiers au classement canadien pour une équipe nationale de 11 patineurs au lieu de huit.

"Il s'agit de trois patineurs qui ont fait leurs preuves dans le passé",
explique Alex Boisvert-Lacroix. Pour les deux patineurs
originaires de Sherbrooke, qui ont dû déménager à Montréal pour s'entraîner au
Centre national courte piste, il s'agit d'une forte progression en un an. À la
même période l'an dernier, Boisvert-Lacroix, classé 17e au
pays, était membre de l'équipe Talent 2014 (les patineurs identifiés relève pour
les Jeux olympiques de 2014) tandis que Valérie Lambert,
classée 10e au Canada, s'entraînait avec l'équipe canadienne de développement.

Entraînement

La chaleur et les belles journées d'été sont à nos portes, mais les équipes nationales de patinage de vitesse sur courte piste sont en pleine période d'entraînement. "On s'entraîne tout l'été en vue des essais de septembre qui auront lieu à Vancouver et ces essais détermineront les patineurs qui seront invités à participer aux quatre premières compétitions de la Coupe du monde", explique Boisvert-Lacroix. "La saison prochaine est très importante parce que 2009 est une année préolympique et ce sera important de demeurer parmi les 16 premiers au pays afin de participer à la sélection de l'équipe olympique." C'est d'ailleurs pour cette raison qu'on a modifié le format des prochains essais et qu'on n'y invitera que 16 patineurs au lieu de 32. "Onveut nous préparer dès maintenant à la sélection olympique", ajoute Boisvert-Lacroix.

Les patineurs canadiens se concentrent donc à cette période-ci sur l'entraînement hors glace bien qu'ils soient déjà de retour sur la glace. Comme ils n'ont pas accès à la patinoire internationale de l'aréna Maurice-Richard, ils se contentent d'entraînements techniques sur la patinoire de l'aréna Saint-Michel. Les entraîneurs espèrent ainsi que leurs patineurs soient mieux préparés à travailler leur vitesse dès que la glace sera disponible, en juin, à Maurice- Richard.
À la fin de la dernière saison, les patineurs n'ont donc profité que de trois semaines de congé d'entraînement.

"Certains sont partis en voyage, mais moi, j'en ai profité pour m'avancer au cégep ", confie Valérie Lambert à qui il ne reste que deux examens pour compléter son diplômed'études collégiales.

Par la suite, elle espère faire son entrée en biomédical à l'Université de Montréal. "J'aimerais me diriger en pharmacologie, mais le cours ne se donne qu'à l'Université de Sherbrooke... En biomédical, il y a une option en pharmacologie qui pourrait mepermettre par la suite de faire ma maîtrise à l'Université de Montréal." Alex Boisvert-Lacroix est déjà à l'UQAM où il étudie en communication, relations humaines. Il profite aussi de cette période de l'année pour rechercher les commandites qui lui permettront de poursuivre son entraînement et ses études.

"Le temps des réflexions" est arrivé pour Mathieu Turcotte

Sébastien Lajoie - La Tribune - 25 mars 2008
Sherbrooke - Les jeunes patineurs de courte piste commencent à souffler dans le cou du vétéran Mathieu Turcotte. Plus que ça, ils l'ont même délogé de l'équipe nationale canadienne, lui qui en était membre depuis 1997.
Le Sherbrookois de 31 ans a tout de même remporté le 1500m aux dernières sélections nationales pour l'équipe canadienne, qui se déroulaient le week-end dernier à Trois-Rivières, lors de la dernière compétition de la saison.
Il a par contre dû se contenter d'une 11e position au 500m et d'une septième position au 1000m. Au cumulatif, donc, une cinquième place.
Pas d'équipe nationale. Mais surtout, encore bien des questions quant à son avenir en patin courte piste.

"Je suis un peu déçu de mes deux derniers jours. Je m'attendais à davantage, surtout après avoir remporté le 1500m vendredi. J'ai manqué de concentration pour les deux autres courses. Je ne veux pas m'avancer, mais c'est peut-être un signe que j'en ai assez", a indiqué Turcotte, triple médaillé olympique. "C'est le temps des réflexions. J'ai une rencontre avec mon entraîneur (Steven Gough) ce mercredi (demain), on va décanter la dernière saison. C'est vrai que je me posais aussi beaucoup de questions après la deuxième étape des sélections nationales (en janvier dernier), mais je m'étais mis dans l'idée de travailler fort pour remporter les trois distances à Trois-Rivières. Mais on dirait que j'ai oublié mes objectifs après la victoire au 1500m." "La décision éventuelle de me retirer de la compétition ne m'a jamais embêté. On m'a toujours dit, lorsque je m'entraînais à Sherbrooke, de penser à mon la suite de ma carrière et c'est ce que j'ai fait", a-t-il dit, lui qui est propriétaire de la compagnie APEX, spécialisée dans la conception de chausson pour des patins de vitesse.

Les jeunes lui ont soufflé dans le cou tout le week-end, à Trois-Rivières et ce, même si les membres de l'équipe nationale n'étaient pas sur l'anneau glacé.
Néanmoins, Turcotte se coiffera au cours des prochains jours du chapeau de porte-parole des championnats canadiens par catégorie d'âge, qui se dérouleront au centre multisports Roland-Dussault ce week-end. Turcotte est le co-président d'honneur de l'événement, en compagnie d'Annie Turcotte.

"C'est un événement important pour les jeunes qui pensent à faire carrière au niveau international. Ça fait partie d'un tout, avec d'autres compétitions, mais ces championnats canadiens représentent l'occasion pour les jeunes de réaliser si tu aimes la compétitions et si tu peux gérer tout ce qui l'entoure. Ça sert de tremplin", a analysé Mathieu Turcotte, qui a participé à ces championnats à trois reprises.
Les compétitions débuteront ce vendredi à l'aréna Eugène-Lalonde.

Antoine Gélinas-Beaulieu, un nom à retenir

Morin, Pascal - La Tribune (Sherbrooke, Qc) Sports, samedi, 29 mars 2008, p. 54

SHERBROOKE - Antoine Gélinas-Beaulieu. Retenez bien ce nom puisqu'il risque de faire les manchettes durant plusieurs années dans le petit monde du patinage de vitesse.
Cet athlète de 15 ans, originaire de Drummondville, mais qui défend aujourd'hui les couleurs du Club Montréal International, vient de connaître toute une saison sur patins, passant d'inconnu à étoile montante au Québec.
Après avoir débuté l'année au sein du groupe 3 sur le circuit élite, Gélinas-Beaulieu a rapidement gravi les échelons pour finalement se retrouver dans le très relevé groupe 1, où patinent souvent les membres de l'équipe nationale. Il s'est d'ailleurs payé une course sur 500 mètres contre le rapide médaillé olympique François-Louis Tremblay, il y a quelques semaines à Drummondville. Une course qu'il n'est pas près d'oublier.

"Mon objectif, c'était de provoquer des choses. Je ne voulais pas commencer en arrière et terminer là. François-Louis était comme un lapin et moi j'essayais de le rattraper, raconte le patineur en rigolant. C'était une super belle expérience qui va me pousser à continuer de travailler fort."

C'est donc sans grande surprise qu'il a remporté hier l'or au 1000 mètres chez les juniors. Une victoire par exactement une seconde d'avance sur son plus proche poursuivant, Sébastien Landry, de Pointe-aux-Trembles.
Il y a deux semaines au championnat québécois, Gélinas-Beaulieu avait cependant échappé le titre de sa catégorie, devant finalement se contenter du troisième rang au cumulatif.

"J'étais déjà qualifié pour le championnat canadien, alors mon but était plutôt d'essayer des stratégies, explique-t-il. J'aurais évidemment aimé remporter le titre québécois, mais j'ai été un peu malchanceux. Ce n'est que partie remise."

Le sympathique athlète a par contre pu se consoler avec son titre canadien obtenu plus tôt en longue piste, lui qui a outrageusement dominé la compétition en décembre dernier à Gloucester, en banlieue d'Ottawa, remportant l'or sur toutes les distances.

Vraiment, on n'a pas fini d'en entendre parler de celui-là...
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Pas assez de places pour une Coupe du monde

Centre sportif Alphonse-Desjardins
Lavoie, Alexandre
Trois-Rivières - Le directeur général de la Fédération québécoise de patinage de vitesse Robert Dubreuil a été impressionné par la qualité des installations du Centre sportif Alphonse-Desjardins, mais croit que le nombre de spectateurs qu'il peut accueillir constituerait un handicap important pour l'obtention d'une éventuelle tranche de la Coupe du monde.

"Théoriquement, la règle non écrite veut que la capacité d'accueil pour une tranche de la Coupe du monde soit d'au moins 2000 ou 2500 places", a rappelé Dubreuil à la fin de la journée d'hier. "On sait qu'il y a des endroits à l'international où il y avait moins de places que ça, alors ça n'est pas impossible que ça arrive un jour, mais avant d'atterrir ici, on va avoir épuré ailleurs", a-t-il expliqué, soulignant par ailleurs que la qualité de l'organisation jouait en la faveur du Centre Alphonse-Desjardins, qui peut
contenir jusqu'à 1200 personnes.

Le futur aréna de Shawinigan, avec ses bandes rétractables et ses quelques milliers de sièges de plus, serait donc un candidat plus logique s'il n'en tenait qu'aux installations.

"Maintenant, il faut également tenir compte de la capacité à organiser un tel événement et au désir d'en avoir un. Nous ne sommes plus dans la dynamique où seuls Montréal et Saguenay peuvent présenter des événements et ce sont donc les organisations qui vont être les plus accueillantes qui vont les avoir. Il va falloir établir une façon de faire pour procéder aux sélections", a poursuivi Dubreuil, qui n'avait que de bons mots pour l'organisation trifluvienne, Michel Dumont en tête.

"Les gens sont très accueillants, l'amphithéâtre et les installations sont très belles. Je tiens à féliciter les gens de la Ville qui ont eu la vision d'aller de l'avant avec une glace de dimension olympique".

2008 Le Nouvelliste. Tous droits réservés.

Blondin et Turcotte les meilleurs au 1500 mètres

Lavoie, Alexandre - Le nouvelliste
Trois-Rivières - Mathieu Turcotte et Ivanie Blondin ont été les plus rapides, hier au Centre sportif Alphonse-Desjardins, alors que la troisième et dernière tranche des essais nationaux de patinage sur courte piste débutait avec la présentation du 1500 mètres.
Les deux finales principales ont été spectaculaires, Turcotte se frayant un chemin en première place grâce à un dépassement spectaculaire lors de l'avant-dernier tour. Il a coiffé au poteau le Québécois François-Louis Tremblay et Michael Gilday, des Territoires du Nord-Ouest, qui a fait un pas de plus vers l'obtention de l'une des trois places disponibles sur l'équipe nationale.
Chez les femmes, la patineuse de 18 ans native d'Ottawa Ivanie Blondin s'est imposée devant la Québécoise Marie-André Mendès-Campeau et Jessica Hewitt, de la Colombie-Britannique. La Québécoise Valérie Lambert, qui cogne à la porte de l'équipe nationale - elle a cumulé le plus grand nombre de points lors des deux premières qualifications nationales chez les patineuses qui ne sont pas encore assurées de leur poste sur l'équipe canadienne - a quant à elle pris le quatrième rang, quelques millimètres derrière Hewitt.
Cette dernière, âgée de 21 ans, pourrait bien obtenir sa place sur l'équipe canadienne pour la première fois. Avant les essais d'hier, elle était neuvième au pays, troisième parmi celles qui tentent toujours d'accéder à l'équipe nationale.
Deux podiums bien différents en cette première journée de qualifications, donc, alors que les vétérans ont tenu le haut du pavé chez les hommes et que les espoirs ont eu le dessus chez les femmes.
Mathieu Turcotte, de Sherbrooke, a connu de loin sa meilleure performance en qualifications cette année. Le triple médaillé olympique conserve ainsi une chance de se tailler à nouveau un poste sur l'équipe nationale après une saison plutôt difficile, mais il admet avoir mis une croix sur l'équipe canadienne.

"Cette année n'a pas été exceptionnelle pour moi. Je n'avais pas encore atteint la finale lors d'une sélection", a raconté le patineur de 31 ans. "Je sais que je n'ai plus beaucoup de chances d'être sur l'équipe nationale, alors mon objectif était de connaître une bonne compétition pour clore l'année en beauté. Je travaille fort depuis janvier pour m'y préparer et ç'a porté fruit", a poursuivi Turcotte, qui envisage la possibilité d'accrocher ses patins à la fin de la saison. "Je n'ai pas encore pris de décision, mais les résultats obtenus ici ne m'influenceront pas. Ce serait trop émotif."

Tremblay, ancien olympien et multiple médaillé en Coupe du monde, n'a plus que très peu de chances de se tailler une place sur l'équipe nationale malgré sa deuxième place. Une blessure l'a empêché de disputer la première tranche de qualification et il a chuté au 500 mètres lors de la seconde.
Jonathan Guilmette, un autre vétéran et ex-olympien, a quant à lui donné ses derniers coups de patins en carrière au 1500 mètres en remportant la finale B.
Cette dernière tranche des essais nationaux se poursuit aujourd'hui avec la présentation du 500 mètres dès 14 h 10. Elle se terminera demain matin avec le 1000 mètres.

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Numéro de document : news·20080322·NV·0098

Répétition générale au Centre sportif Alphonse-Desjardins

Le Nouvelliste (Trois-Rivières) Sports, vendredi, 21 mars 2008, p. 33

Le complexe trifluvien pourrait accueillir des compétitions internationales

Trois-Rivières - (SLH) - La présentation des troisièmes essais nationaux de patinage de vitesse courte piste, en fin de semaine au Centre sportif Alphonse-Desjardins, aura des allures d'opération de séduction pour le comité organisateur, dirigé par Michel Dumont. En effet, l'occasion est belle de prouver aux dirigeants de Patinage de vitesse Canada, dont plusieurs seront sur place, que cette glace olympique et cet aréna peuvent accueillir des compétitions de niveau national encore plus importantes, et même la Coupe du monde.

"Si on démontre à Patinage de vitesse Canada qu'on peut faire de quoi de bien, en fin de semaine, ils vont sûrement écouter attentivement si on dépose une demande pour avoir une Coupe du monde junior ou même senior", croit Dumont, qui envisage ces essais comme une répétition générale pour les officiels, les bénévoles et les organisateurs. "Si je me fie à la réaction de Yves Hamelin (l'entraîneur du courte piste au Québec) et de celle des patineurs qui sont venus s'entraîner ici avant la Coupe du monde de Québec, il ne devrait pas y avoir de problème."

Seule la capacité de l'aréna - 1200 spectateurs en tout - pourrait empêcher d'accueillir la "grosse" Coupe du monde. "C'est vrai que ça serait serré un peu, admet Dumont, mais il faut aussi tenir compte de la qualité des services que nous avons ici."
Pour un, Éric Bédard ne s'inquiète pas.

"En Corée, rappelle-t-il, j'ai patiné en Coupe du monde dans des arénas plus petits que celui-là. Je ne vois pas pourquoi on ne pourrait pas en avoir une, ici. Qui aurait pu dire, il y a trois ans, que nous tiendrions à Trois-Rivières une compétition de niveau canadien? Et ça ne fait même pas un an que nous avons cette glace-là. Tout est possible!".

Par contre, la tenue des Jeux olympiques d'hiver à Vancouver, en 2010, pourrait retarder la présentation d'une telle épreuve à Trois-Rivières. "

Une compétition internationale est allouée au Canada à chaque année, explique Bédard. L'an prochain, ce sera sûrement à Vancouver en prévision des Jeux, mais après 2010, ça pourrait se faire."

Avant de s'emballer, et de regarder à trop long terme, Michel Dumont préfère quand même se concentrer sur la compétition du week-end, et bien réussir son "examen de passage".

"Notre but, en fin de semaine, c'est surtout de faire connaître notre sport et d'aider à le développer. En tenant un événement comme celui-là, nous voulons aussi en redonner, à notre façon, à la Ville de Trois-Rivières, qui nous a fait confiance quand on leur disait que ça prenait une glace olympique." "En plus, reprend-il, c'est bien beau accueillir une Coupe du monde ou d'autres essais nationaux, mais il faut aussi trouver une équipe idéale pour mener ça à bien."

À bien des égards, la compétition du week-end permettra donc d'établir un échéancier pour les prochaines années, histoire de profiter du momentum et des commentaires favorables déjà enregistrés quant à la qualité des installations.

Horaire 21 Mars
Qualifications
14:10: 1500m Femmes (4 vagues)
1500m Hommes (4 vagues)
Demi-finale
1500m Femmes (2 vagues)
1500m Femmes (2 vagues)
1500m Hommes (2 vagues)
1500m Hommes (2 vagues)
Finale
1500m Femmes (4 vagues)
1500m Hommes (4 vagues)

"Les athlètes sont bouche bée"

Le Nouvelliste (Trois-Rivières)Sports, jeudi, 20 mars 2008, p. 47
Les patineurs impressionnés par les installations et l'accueil

Trois-Rivières - (SLH) - Après leurs deux premières journées d'entraînement sur la glace du Centre sportif Alphonse-Desjardins, les patineurs et patineuses qui participeront, en fin de semaine, aux troisièmes essais nationaux sont unanimes: les installations rivalisent avec les meilleures au pays. Ils n'en reviennent pas, en fait.

"En entrant dans l'aréna, j'étais un peu dépaysé, mais quand j'ai commencé à patiner, je me suis dit que, après Calgary, c'est la plus belle glace, assure MaximeLauzierTremblay. Je trippe autant que la première fois que j'ai patiné à Calgary! On est jaloux! Avoir ça à Montréal, on serait aux petits oignons."

Sa coéquipière Sabrina Bourgela abonde dans le même sens.

"On va revenir le plus souvent possible!, sourit-elle. On est traités aux anges depuis qu'on est arrivés."

Leurs commentaires ne se limitent pas à la glace, mais à l'ensemble du complexe sportif des Estacades.

"C'est vraiment impressionnant, assure François-Louis Tremblay. Je n'ai jamais vu un complexe comme celui-là, pas juste la patinoire, mais tout ce qu'il y a autour. On aimerait ça avoir ça à Montréal!"

Il faut dire que les organisateurs de la compétition et la direction du Centre n'ont rien ménagé pour accueillir les patineurs, qui ont accès à l'ensemble des installations. On leur a même réservé un tiers du terrain de soccer pour le réchauffement ou les exercices après les entraînements.

"Les gens de Calgary capotent!, sourit Michel Dumont. Les athlètes sont bouche bée, ils veulent faire les trois sélections ici!"

Une suggestion qui ne ravirait sans doute pas les gens de Chicoutimi ou de Montréal... "Nous sommes un des plus gros clubs au Québec, et on s'entraîne sur une glace nord-américaine", souligne Anne-Sophie Grenon qui, comme Lauzier-Tremblay et Bourgela, fait partie du club Montréal-International, où Éric Bédard occupe le poste d'entraîneur-chef.

"Quand on arrive dans les compétitions, il faut se réadapter aux grandes glaces et gérer de plus grandes vitesses. Je trouve ça bien qu'ils contribuent à développer notre sport, ici."

À sa première visite dans cet aréna, Bédard se disait lui aussi impressionné par les installations.

"Ils auraient pu couper les coins ronds à bien des places, mais ils ont réussi à bien faire les choses. Le complexe peut accueillir beaucoup d'athlètes sans qu'on se pile sur les pieds. Ce sont des installations que vont envier bien du monde."

Ce commentaire échangé entre deux patineurs qui se réchauffaient avant les entraînements de l'après-midi résume assez bien l'opinion de tous. "Avoir su qu'on serait accueillis comme ça, nous serions arrivés plus tôt!" assurait-il.

Carnet de notes

Les anciens médaillés olympiques Jonathan Guillemette et Mathieu Turcotte participeront également aux épreuves du week-end, tout comme Olivier Jean, médaillé à six reprises sur le circuit de la Coupe du monde, en 2006-2007. Jean en sera à sa première compétition de la saison après avoir été blessé...
Les entraînements se poursuivent aujourd'hui au Centre sportif Alphonse-Desjardins 10 h 30 et 17 h, avant le début des compétitions, demain... Il en coûtera 5 $ par jour pour assister aux épreuves du week-end.

Laurie Marceau impressionne

Sélection nationale courte piste -
Le Quotidien - 19 janvier
MONTRÉAL - (RT) - Laurie Marceau, toute douce selon ses camarades, vient de démontrer qu'il y avait une tigresse en elle. Sa cinquième place au 1500 mètres lors de la sélection nationale courte piste qui se tient à Montréal en est la preuve évidente.
Elle a devancé Valérie Maltais qui a pris le 7e rang, Marianne St-Gelais le 8e et Caroline Truchon 23e. Valérie Maltais, un peu déçue, veut se reprendre ce samedi lors du 500 mètres.
"À 5 tours de la fin, j'étais en 5e place avec Laurie car nos patins se sont accrochés. Je suis tombé sur les genoux et malheureusement, je n'ai pas été en mesure de me relever à temps. J'aurais bien voulu terminer ma course debout mais ce n'est pas grave. Je suis contente pour Laurie qui est surprenante et elle sera à surveiller au cours de la fin de semaine", de mentionne Valérie Maltais.
Celle-ci participe aujourd'hui aux 500 mètres et elle a un objectif bien précis en tête.
"Je vise le top 8. Il me faut des bons départs et saisir mes opportunités dans les dépassements. Sur 500 mètres, il s'agit de vitesse pure", de terminer la jeune patineuse. o
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Numéro de document : news·20080119·QT·0039

Turcotte disqualifié et frustré

Bolduc, Sonia - La Tribune - 19 janvier 2008

SHERBROOKE - C'est souvent ça, le patinage de vitesse sur courte piste. Les athlètes sont engagés à fond dans leur course, tentant de marier au mieux vitesse et stratégie. Puis soudain, quelqu'un, quelque part, ose un dépassement particulièrement serré. Au pire, tout le monde finit fans le décor. Au mieux, ça passe mystérieusement. Souvent, c'est un entre-deux qui sourit aux uns et sonne la disqualification des autres.

Hier, c'est Mathieu Turcotte qui a écopé après qu'un compétiteur l'ait déséquilibré au passage. Et vraiment pas au bon moment, puisque s'amorçait avec l'épreuve du 1500 mètres l'importante sélection nationale qui décidera des porte-couleurs canadiens pour les championnats du monde et les dernières Coupes du monde de la saison.

"Je me serais passé de ça, avoue-t-il d'entrée de jeu. Dans ce sport, tu te demandes parfois si la disqualification était méritée ou pas. Aujourd'hui (hier), c'en était une comme ça. Elle est difficile à avaler, mais je dois passer par-dessus et me concentrer sur le reste des épreuves. L'enjeu est important, même si ce n'est pas une finalité en soi."

N'empêche, en grapillant tout juste 24 points hier, le vétéran patineur ne s'est pas placé en situation aisée afin de figurer parmi les six patineurs qui partiront de par le monde au terme de la fin de semaine présentée à l'aréna Maurice-Richard de Montréal.

"C'est clair que je dois terminer dans le top 3 des autres épreuves", remarque celui qui, de retour d'une année sabbatique bien méritée, tente de réintégrer les rangs de l'équipe nationale. "Veut, veut pas, j'espère aller aux championnats du monde. Si je manque ma chance, il faudra revoir ma préparation. Mais malgré cette disqualification, je me sentais bien en piste."

Boisvert-Lacroix gonflé à bloc

C'était également le cas d'Alex Boisvert-Lacroix, qui a aussi vacillé sur le même dépassement qui a coûté si cher à Turcotte. Le géant sherbrookois est demeuré en piste avant de se qualifier plus tard pour la finale B où il a pris le 3e rang. Une 9e place au total qui lui laisse 196 points et une bonne dose de confiance en banque au moment de prendre le départ du 500 m, aujourd'hui, sa distance de prédilection.

"J'ai bien patiné, j'avais de bonnes jambes et je me sentais à la fois relax et confortable, assure Boisvert-Lacroix. Je me sens confiant pour le 500 m, et pour le 1000 m aussi."

Mais le 500 m d'aujourd'hui, c'est l'épreuve préférée de Boisvert-Lacroix et de la troisième sherbrookoise de ces sélections nationales, la jeune Valérie Lambert qui a terminé hier en 11 e position du 1500m.

"C'est correct. J'ai trouvé les premières courses de la journée un peu difficiles, mais ensuite j'ai retrouvé mes jambes. Avec le voyage et tout, c'était dur de repartir en force", explique celle qui revenait tout juste des championnats mondiaux juniors.

Outre le 500 m d'aujourd'hui et le 1000 m de demain, les trois Sherbrookois se frotteront aussi à leurs coéquipiers canadiens lors des épreuves de relais qui seront disputées demain avant-midi. Les sélections seront officialisées plus tard en journée.

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Numéro de document : news·20080119·TB·0067

Elle va vite, Marianne Laberge!

MARC FRADELLIN - Le Mirabel de St-Jérôme -
Lors de la seconde étape du circuit Liliane-Lambert, trois patineurs de vitesse sur courte piste du club de Saint-Jérôme étaient de la ligne de départ, dont Marianne Laberge qui s'est couverte d'or chez les minimes, le 3 novembre dernier à l'aréna Saint-Michel de Montréal.

«Marianne Laberge progresse très bien. Elle en est à une seconde année de compétition. Malgré ses huit ans, elle vient tout juste d'atteindre de nouveaux standards d'excellence qui lui permettent de prendre part à un niveau de compétition plus relevé. À sa première compétition dans sa nouvelle classe, elle a tout remporté», a commenté l'entraîneure Kim Girard.

Marianne a été la plus rapide aux épreuves du 111 mètres, 333 mètres et 500 mètres, complétant un score parfait de 3000 points, en plus de réaliser des records personnels sur deux distances. Ces résultats lui ont permis de prendre la tête du classement général, après deux étapes.
Pour sa part, Samuel Carreau a pris le sixième rang final chez les juvéniles.

«Samuel en était à une première compétition avec de nouveaux patins et des lames plus longues. Habituellement, un patineur connaît plus de difficultés que de succès à ses premiers coups de patins. C'est le contraire qui s'est produit. Il a retranché plusieurs secondes à ses chronos personnels en compétition», a ajouté l'entraîneure.

Dans la classe benjamine, Charles Lavoie a pris le neuvième rang du classement cumulatif.

«Tout le long de la compétition, il a bien fait. Il a pris part à certaines des grandes finales et il s'est aussi pointé le nez à l'avant durant les courses. De plus en plus, il nous démontre son potentiel en tant que patineur de vitesse», a conclu Kim Girard.

Places disponibles

Des places sont encore disponibles pour joindre les rangs du club de patinage de vitesse sur courte piste de Saint-Jérôme. Les entraînements sont présentés les mardis de 17 h à 18 h 30 et les samedis de 14 h à 15 h 30 à l'aréna de Saint-Antoine.

Temps d'arrêt

Dominique Poirier - Info07, Outaouais - 18 novembre 2007

De l’or en provenance des États-Unis et du Québec pour Val-des-Monts!

Le club de patinage de vitesse de Val-des-Monts a encore une fois très bien représentées l’Outaouais lors des dernières compétitions qui se sont tenu au Québec et aux États-Unis durant la fin de semaine du 20 et 21 octobre.
En effet, profitant d’une compétition aux États-Unis plus précisément dans le cadre du Rochester International speed skating meet, Audrée Rancourt à remporté la médaille d’or dans la catégorie novice féminin tandis que ses frères Nicolas et Jérôme terminaient respectivement en 7e place (catégorie minime 2) et 4e place (catégorie benjamins 2).
Sur la scène québécoise, lors de la compétition de niveau espoir se tenant dans la ville de Chicoutimi, les deux plus hautes marches du podium ont été occupées par les représentantes du club de patinage de Val-des-Monts. Valérie Alby a récolté la médaille d’or tandis que sa partenaire Noémie Cormier récoltait la médaille d’argent dans la catégorie junior féminin. Au niveau masculin, Isaac Leblanc a terminé en 6e place dans la classe ouverte et classé 2e dans sa catégorie soit intermédiaire. Martin Simard a quant à lui terminé en 12e place dans la catégorie junior parmi 24 athlètes en compétition. D
urant ces journées plus de 13 records au niveau des temps du club ont été établis ou battus.

Avec de tels résultats, la population de l’Outaouais ne peut qu’être fière de nos athlètes.

Ça patine vite chez les Rancourt!

La famille Rancourt, dont les trois enfants, Jérôme, Nicolas et Audrée, ont fait du patinage de vitesse leur activité familiale, et compétitive!
(Photo: Dominique Poirier)

Dominique Poirier - Info07, Outaouais - 18 novembre 2007
Quand Jérôme, 11 ans, l'aîné de la famille Rancourt, a décidé qu'il voulait faire du patin, ses parents Julie et Éric ont tout fait pour qu'il réalise son rêve. Puis ont suivi Nicolas, 8 ans, et Audrée, qui, malgré ses 5 ans, collectionne déjà les médailles. Et enfin papa et maman, qui à leur tour ont suivi des cours de patinage de vitesse. Rencontre avec une famille qui a fait de l'aréna, et des pistes cyclables, sa deuxième résidence.

«J'ai aimé ça patiner vite, explique Jérôme. On a trouvé ce club-là et depuis ce temps-là, la famille patine!»

C'était il y a bientôt six ans. Jérôme suivait alors des cours dans un groupe de patinage artistique, mais comme il ne voulait ni se diriger dans cette voie, ni jouer au hockey, il valait mieux trouver autre chose.
C'est ainsi que la famille a découvert le club de patinage de vitesse de Val-des-Monts, qui dessert les citoyens de toute la région de l'Outaouais. Avec une quarantaine de patineurs à son actif, le club se démarque partout en province.
Si Nicolas a commencé le patin de vitesse vers l'âge de six ans, son frère et sa sœur ont commencé de plus en plus jeune, d'abord à 5 ans pour Nicolas, et à 3 ans pour Audrée. La maman, Julie Trépanier, a suivi des cours destinés aux adultes, et le papa, Éric, a peu à peu appris la technique, jusqu'à devenir assistant-entraîneur pour les plus jeunes.Chacun y trouve son compte. Jérôme et Nicolas admettent tous deux que la vitesse de ce sport leur plaît particulièrement.

«Tu t'amuses, explique Jérôme. Quand tu patines, c'est toi qui décide de tes dépassements. Ça va vite, c'est cool!»

Pour la petite dernière de la famille, qui célèbre son sixième anniversaire au début novembre, elle avoue aimer «gagner des compétitions!», mais se plaît aussi dans les pratiques.

«C'est nous autres qui les a exposés à ces sports-là et finalement, c'est eux qui nous tiennent là-dedans», admet M. Rancourt.

Car si la famille a l'habitude de trimballer le souper dans une glacière plusieurs soirs par semaine durant l'hiver, le vélo fait partie des plaisirs d'été. Nicolas et Jérôme se démarquent d'ailleurs dans ce sport ainsi qu'en triathlon, et ce dernier a même participé aux derniers Jeux du Québec en vélo. Sans compter les cours de natation que les trois enfants suivent toutes les semaines.
Un sport marginal?

«C'est encore marginal, malheureusement», admet Éric Rancourt au sujet du patinage de vitesse.

À preuve, le club de Val-des-Monts existe que depuis 2002. Seule une quarantaine de jeunes y patinent.

«On n'a pas la notoriété pour avoir des temps de glace comme le hockey et le patinage artistique», note M. Rancourt.

Voilà une des raisons qui explique pourquoi le patinage de vitesse se développe souvent en banlieue des villes, au moment où s'ouvre un nouvel aréna.
Qu'importe, à entendre les jeunes de la famille Rancourt parler de leur sport, et à voir leurs collègues patiner à toute vitesse sur la glace, il semble bien que ce sport plaît à ceux qui le pratiquent. Et ils n'ont pas l'intention de s'arrêter de sitôt. Il y a des fractions de seconde à battre, et des défis à relever!
D'ailleurs, les patineurs seront à l'œuvre à deux reprises cette saison, entre autres le 15 décembre, lors d'une compétition régionale qui regroupera également les clubs d'Ottawa, mais aussi le 9 février prochain, alors que le club de Val-des-Monts accueillera pour la toute première fois de sa jeune histoire une compétition d'envergure provinciale.

Audrey-Ann et Jean-Sébastien Lefebvre se démarquent sur la scène provinciale

L'Express - 20 novembre 2007 -

Audrey-Ann Lefebvre et son frère Jean-Sébastien, du Club de patinage de vitesse de Drummondville, ont livré une solide performance lors d’une compétition provinciale (calibre espoir) disputée à Chicoutimi.

Malgré une chute au 1500 mètres et une disqualification au 1000 mètres, Audrey-Ann Lefebvre s’est classée en sixième position dans la catégorie junior. Favorite sur le circuit espoir, celle qui pratique également le soccer au niveau AAA possède un grand potentiel en patinage de vitesse. Selon son entraîneur, elle pourrait bientôt graduer sur le circuit élite, qui regroupe des patineurs de haut calibre susceptibles de faire partie de l’équipe nationale du Canada.

Dans la classe ouverte, Jean-Sébastien Lefebvre a terminé au 12e au cumulatif. Il a notamment amélioré une marque personnelle en obtenant un spectaculaire chrono de 46.44 secondes au 500 mètres.

En plus de s’entraîneur neuf heures par semaine, Jean-Sébastien et sa sœur partagent leur expérience en agissant à titre d’entraîneurs pour le groupe relève du Club de patinage de vitesse de Drummondville. Ils constituent ni plus ni moins que des modèles pour les autres athlètes du club.

Trois médailles à Saint-Tite

Par ailleurs, les membres Club de patinage de vitesse de Drummondville ont remporté trois médailles lors d’une compétition régionale de niveau initiation disputée à Saint-Tite. Ce rendez-vous regroupait des patineurs des clubs de Sherbrooke, Victoriaville, Trois-Rivières, Saint-Tite, Saint-Hyacinthe et Drummondville. L’entraîneur-chef du club drummondvillois, Louis-Gabriel Leblanc-Gadoury, avait fixé comme objectif à ses protégés l’amélioration de leurs temps personnels et le dépassement de soi-même.

Chez les benjamins, Angélique Bossé-Sévigny a mérité une médaille de bronze à sa première compétition à vie. Dans la catégorie cadette, Audrey-Ève Pépin s’est classée en cinquième place, trois positions devant Élizabeth Danis-Lafond, qui faisait ses débuts en patinage de vitesse.

Dans la catégorie junior, Kyle Andexer a accédé à la deuxième marche du podium. Chez les filles, Catherine Gauthier a raflé une médaille d’or en plus d’obtenir son standard lui donnant accès au niveau développement.

La prochaine compétition régionale se déroulera à Saint-Hyacinthe, en décembre.