ST-PIERRE, Johanne
LA BAIE - L'heure du départ a sonné pour la Baieriveraine Valérie Maltais qui a fait un dernier saut dans la région avant d'aller rejoindre les membres de l'équipe nationale de patinage de vitesse courte piste à Montréal.
La jeune femme, qui amorcera des études collégiales en techniques de diététique au Cégep Maisonneuve cet automne, avoue qu'elle a eu du mal à dormir au cours des derniers jours. En plus de vérifier si elle a tout ce dont elle a besoin, l'athlète de 17 ans trouve difficile la séparation avec ses ami(e)s. Elle a d'ailleurs profité des derniers jours pour faire plusieurs activités avec eux. Jeudi soir, elle les a reçus chez elle une dernière fois avant le grand départ. Bien sûr, Internet permettra de maintenir les liens, mais ce n'est pas tout à fait pareil...
La Baieriveraine ne se retrouvera pas en terrain inconnu puisque Marianne Saint-Gelais (Saint-Félicien) fait partie de l'équipe nationale de développement et fréquentera le même collège. Elle résidera près de l'aréna Maurice-Richard, tout comme Caroline Truchon (Chicoutimi) et Kasandra Bradette (Saint-Félicien) qui joignent le club Montréal Inter. De plus, Kasandra habitera à la même pension que Valérie.
La Baieriveraine a également tissé de bon liens avec les autres membres de l'équipe nationale. "Il y a aussi une belle gang de filles au camp. Je me suis sentie à ma place", ajoute-t-elle.
Nouveaux entraîneurs
L'ex-patineuse des F18 de La Baie revient d'un camp d'entraînement tenu à Calgary (25 juin au 7 juillet), en compagnie d'une quarantaine d'autres patineurs de l'équipe nationale régulière et de développement.
"Ç'a bien été parce que cette fois-ci, je m'étais bien préparée physiquement", assure-t-elle.Elle évoluera sous les conseils des deux nouveaux entraîneurs de Patinage de vitesse Canada, soit Sébastien Cros et Stephen Gough. L'entraînement fut exigeant pour les jambes, encore plus parce qu'elle devait, du même coup, s'adapter à ses nouvelles bottines.
Les prochains mois seront exigeants pour la conciliation sport/études. Car en plus d'apprivoiser le Cégep, elle devra s'entraîner six fois par semaine, de 8h30 à 10h30 et une autre heure en après-midi, sur glace ou en musculation.
Comme les entraînements se déroulent en anglais, Valérie commence à bien maîtriser la langue de Shakespeare.
"Mais s'il y a des choses que je ne comprends pas, je ne me gêne pas pour le demander."Pour cette première année intensive au sein de l'équipe nationale, Valérie vise des objectifs très raisonnables.
"Je n'en ai pas encore discuté avec les entraîneurs (objectifs), mais je souhaite retourner au Championnat du monde junior et garder ma place au sein de l'équipe nationale."Enfin, Valérie compte garder un lien avec l'entraîneur des F18, Luc Dufour, qui l'a vu grandir.
"Je vais continuer à l'appeler pour lui donner mes "feedbacks"", raconte celle qui a commencé à patiner sous sa gouverne vers l'âge de huit ans.