Montréal - Le Sherbrookois Mathieu Turcotte aura l'occasion de renouer avec ses racines, dans deux semaines, alors qu'il participera à la plus importante compétition de patinage de vitesse courte piste au Québec destinée à l'élite. Heureux hasard, il s'agira de la première compétition d'importance disputée sur la glace olympique du centre récréatif Eugène-Lalonde.
"Ce qui est malheureux dans cette histoire, c'est qu'Alex Boisvert-Lacroix et Valérie Lambert ne pourront y être, puisqu'ils seront en Europe pour des compétitions de la Coupe du monde. Pour moi, ce sera une excellente préparation", a indiqué Turcotte, hier soir à Montréal.Ce dernier considère avoir bien fait lors des derniers essais en vue de la formation de l'équipe canadienne de Coupe du monde, qui se déroulaient en septembre à Calgary. Après une longue pause de plusieurs mois, il a terminé au neuvième rang, un résultat qui l'a toutefois écarté de l'équipe canadienne. Du moins pour le moment. "Il y a toutefois une autre étape de qualification, en janvier prochain et avec les résultats que j'ai déjà en poche, il faudra que je termine dans les cinq premiers pour me qualifier pour la Coupe du monde. C'est un objectif très réalisable", a-t-il analysé.
Jeunes loups
Mathieu Turcotte avoue par contre qu'il doit modifier sa préparation en tenant compte de nouveaux facteurs. Celui qui a déjà la trentaine doit se battre contre des jeunes loups, une situation qu'il connaît bien, lui qui en a profité grandement à l'époque.
"C'est beaucoup de planification pour mes entraînements, car je dois être le plus efficace possible. Le temps de récupération n'est plus le même. Mais je sens que j'ai toujours ma place avec l'équipe. Sinon, je ne continuerai pas le processus."Bien des choses peuvent survenir après ces essais du mois de janvier. Et même si les Jeux olympiques demeurent le principal objectif du patineur sherbrookois, il ne ferme pas la porte à tous les autres scénarios. Y compris ceux un peu plus pessimistes.
"Être loin du patin m'a permis de réaliser que ce n'était pas si pire que ça. Mais je sens que j'ai encore du bon patin en moi et c'est pourquoi je veux continuer. Vancouver, ce serait la cerise sur le sundae pour moi."(c) 2007 La Tribune (Sherbrooke, Qc). Tous droits réservés.
Numéro de document : news·20071114·TB·0058
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