Sept-Îles - (SLH) - Les villes qui tentent d'obtenir la présentation des Jeux d'été 2010 poursuivent leurs efforts de séduction auprès de Sports-Québec, cette semaine à Sept-Îles, mais toutes n'y mettent pas autant d'intensité.
De fait, certaines organisations ne se sont toujours pas pointées sur la Côte-Nord alors que d'autres, au contraire, ont sorti l'artillerie lourde. C'est notamment le cas de Rivière-du-Loup, qui déléguera pas moins de 20 personnes à Sept-Îles, dont le maire de la municipalité, durant les Jeux. À la salle des missions, une grande banderole annonce la candidature de la ville.
Les villes de Bromont et de Cowansville, qui se sont associées pour obtenir les Jeux de 2010, seront représentées par onze personnes, dont les maires de Bromont et de Cowansville, durant les Jeux. La délégation a également reçu la visite, en début de semaine, de la patineuse de vitesse Isabelle Charest, qui agit comme porte-parole. Quant à elles, les villes de Vaudreuil-Dorion seront représentées par huit personnes.
Par contre, les villes de Gatineau et de La Malbaie se font attendre. La petite délégation de Gatineau - quatre personnes seulement - est arrivée hier, mais le président du comité de candidature n'a même pas fait le voyage. Enfin, on attend aujourd'hui la délégation de La Malbaie.
Du côté de Shawinigan, un deuxième groupe de quatre personnes est arrivé lundi, et repart aujourd'hui.
Au programme: des rencontres avec les représentants de Sports-Québec et du comité organisateur de Blainville, qui présentera les Jeux d'hiver de 2009. Le directeur général du comité de candidature, Yves Renaud, fait partie de ce groupe.
"Nous sommes venus faire un constat, tout en sachant qu'il reste encore beaucoup de travail à faire", explique-t-il.Au cours des derniers jours, les membres de la délégation ont multiplié les rencontres, en plus de visiter les sites de compétition.
"Les gens de Sept-Îles nous ont notamment informé que les huit personnes qui vont défendre la candidature de la ville devant le jury de sélection devront être toutes prêtes à prendre la parole, et à défendre leur dossier respectif. On ne peut pas se fier uniquement sur un ou deux porte-parole", ajoute Renaud.Les visiteurs de Shawinigan se sont notamment dit impressionnés par le village des athlètes, et les activités organisées pour favoriser les rapprochements entre les jeunes des différentes régions.
"C'est sûrement un concept dont nous pourrions nous inspirer", estime le président de l'URLS de la Mauricie, Me Pierre Tremblay.
Doc. : news·20070809·NV·0054
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